Mardi 7 août 2 07 /08 /Août 13:00

Une collègue.

 

Habituellement, j'ignore mes collègues. Encore plus lorsqu'il s'agit de collègues féminines : l'entreprise dans laquelle je bosse est grande, les collègues sont nombreux, les collègues sont moins nombreuses.

 

Les premiers aiment courir après les secondes, font en sorte que cela reste discret, sauf lorsqu'ils obtiennent ce qu'ils désirent et là, évidemment, la discrétion n'est plus de mise, il faut claironner au mieux le résultat de ses conquêtes.

 

Le meilleur endroit pour claironner reste les vestiaires, puisqu'ils ne sont pas mixtes, les mecs se retrouvent entre eux, loin des oreilles indiscrètes et, parmi sourires satisfaits et commentaires égrillards, tout le monde peut apprendre qui a baisé qui et aussi, parfois, comment.

 

Le bon coup se reconnaît à l'expression Putain ! Elle est bonne en plus ! Les coups plus ordinaires se reconnaissent à l'absence d'exclamation. Le plus souvent, il n'y a pas trop d'exclamations.

 

On croise les collègues tous les jours, le boulot fait qu'on se déplace souvent dans la boite, alors il est facile de sonder, de partir en chasse, de revenir avec le sourire de celui qui flaire la bonne opportunité...

 

Je n'aime pas les femmes, je sais comment elles parlent des mecs entre elles, cela n'a rien à envier à ce que les mecs disent d'elles entre eux. Quant à avoir une aventure au boulot,franchement, je n'ai pas envie que toute la boite apprenne tôt ou tard comment je suis conformé...

 

Un matin, sur le parking où elle venait de se garer, une collègue bien plus jeune que moi m'adresse la parole. Nous étions un lundi et, par conséquent, l'entrée en matière fut le déroulement du week-end précédent...

 

Je m'étonnais qu'elle m'adressât la parole puisque, comme je l'ai dit, j'ignore mes collègues et mes collègues féminines encore plus. Je répondis de façon à la décourager puis, après un échange de deux ou trois banalités la laissais en plan en accélérant le pas vers notre bâtiment, sans les salutations d'usage...

 

Depuis des mois, ma vie est un ennui et le travail peine à m'endormir. Je l'exécute comme un automate, j'égrène mentalement les heures qui passent, les demi-journées qui passent, les jours qui passent, j'aborde les week-end sans impatience et sans joie, et le même cycle recommence semaine après semaine.

 

Cette collègue du parking, je l'avais remarquée, elle travaille avec une ancienne coéquipière. Comme dans toute entreprise, les potins servent de carburant aux conversations, qui sait si ma coéquipière, à qui je m'étais quelques fois confié, ne lui aurait pas dit à quel point ma vie était vide de sens et de sensualité ?

 

Donc, je me fais chier, je montre ma bite sur des sites d'exhib pour passer le temps, j'écris un blog que personne ne lit pour passer le temps, et ce qui devait arriver arriva : je me suis mis à fantasmer sur la collègue du parking...

 

Fantasmer sur une nana qui, parce qu'elle avait échangé trois banalités avec moi alors qu'il est de notoriété publique que j'évite tout le monde, devait forcement s'intéresser à moi d'une façon ou d'une autre...

 

Alors qu'il se pourrait qu'elle soit simplement sociable, un truc que je ne sais pas reconnaître quand ça arrive, tellement j'en suis loin.

Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Envie de mourir
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Samedi 14 juillet 6 14 /07 /Juil 15:33

Je suis nu.


Je me trouve dans un réduit, taillé à même le mur d’une grande pièce.


Mes mains sont attachées derrière mon dos.


Nu, mains attachées derrière mon dos, ma ridicule intimité est exposée et rien ne peut la dissimuler.


Le réduit est clôturé par une grille. Je suis nu, entravé, exposé, et prisonnier.


De l’autre côté de la grille se trouve une femme. Habillée, bien sûr.

 

Elle m’a fait approcher près de la grille, m’a pris mes organes génitaux d’une main puis les a tirés vers le haut, je me hisse comme je peux sur la pointe des pieds.


Elle tire sur mes organes, elle me tient les bourses, me plaque contre la grille et laisse dépasser mon sexe en érection à travers la grille.

 

La position est incommode, sa main me fait mal, mon sexe est cependant en érection, je suis à sa merci mais elle ne fait preuve d’aucune pitié, je suis à la fois apeuré, excité et humilié.


De l’autre main elle tient un fer à souder qu’elle a branché sur une prise électrique, elle me tatoue le début du mot Bestial sur ma poitrine.


Elle me serre tellement les bourses que je ne sais, de la brûlure ou de son étau, ce qui est le plus douloureux, mes cris s’étranglent dans ma gorge... Je me revois, enfant, sous les coups enragés de mon père, qui s’acharnait à ce que je n’existe en rien. Je perds connaissance.


o O o

 





. . .

 

 

 

o O o


Non, bien sûr, ce n’est pas arrivé. Enfin, pas tout. C’est juste un "délire" inspiré par cette illustration attribuée à Montorgueil :

 

fantaisies-5-1.jpg


Mais l’idée d’être mis à nu, exposé et humilié fait partie de mes "fantaisies" les plus ordinaires. Fantaisie qui ne verra sans doute jamais le jour, tant il est difficile de trouver des "dominants" qui ne soient pas vénaux ou fantasmeurs à la petite semaine.


Quant à la torture, je n’y goûte guère, j’ai reçu trop de coups étant enfant pour ignorer le coût de la souffrance.


L’humiliation, le seul sentiment qui me reste, le seul que j'invoque pour me provoquer des érections, lorsque je décide de recourir à mes mains pour me satisfaire.


Et en érection, je ne fais pas illusion non plus...

 

fantaisies-5-1-nb.jpg

Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : SM
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Samedi 7 juillet 6 07 /07 /Juil 17:25

Que faire quand on a une petite bite ?

 

Que faire lorsque ce bout de chair qui est, soi-disant, le symbole ultime de la virilité, n'est qu'un minuscule appendice ?

 

Mon pénis est riquiqui, en érection il ne vaut guère mieux. Il n'atteint même pas la "moyenne des longueurs" des pénis, c'est à dire les 15/16 cm du mâle bien tempéré et sûr de lui.

 

De cela, je m'en suis "accomodé" jusqu'à aujourd'hui. Les rares fois où j'ai eu à utiliser mon sexe, on ne m'avait rien dit à ce sujet, j'étais donc content, "tout allait bien de ce côté-là". Je ne me l'étais même pas mesuré ! Ce que font, paraît-il, tous les mâles à un moment ou à un autre de leur vie.

 

Puis un jour, je ne sais pas ce qui m'a pris, je l'ai exposé sur un site d'exhibitionnistes, avec un pseudo absolument pas valorisant.

 

L'accueil a cependant été bienveillant, les amateurs de petites bites se sont montrés aimables, il y a eu aussi le lot habituel d'obsédés qui tireraient bien sur tout ce qui bouge et se proposaient pour tirer un coup, si du moins ils arrivaient à décoller de leur ordinateur pour se frotter à la vraie vie. Mais il n'y eu aucun commentaire désagréable.

 

A l'époque je m'en foutais de la taille de mon sexe. A la suite de cette publication j'ai même eu de brèves correspondances avec des mecs dans la même situation que moi, qui le vivaient mal et que je "rassurais" en relativisant ces histoires de tailles. D'autres étaient épatés par la ratio taille flaccide/taille en érection, ce qui ne me laissait pas de me surprendre.

 

A l'époque je m'en foutais.

 

Un an plus tard, je récidivais sur le même site, je re-exposais mon sexe, toujours aussi petit, toujours aussi ridicule.

 

Mais cette fois j'étais mal à l'aise. Je me rendais compte à quel point la taille du pénis est importante pour les mecs (et aussi pour quelques nanas) et, en plus, en utilisant à nouveau le pseudo absolument pas valorisant pour présenter à nouveau mon intimité, je m'enferrais dans une voie sans issue, qui serait plus que difficile à assumer si par cas elle devenait connue de mon entourage : tout simplement un suicide social...

 

Je fis un peu part de mon désarroi dans le petit message qui accompagne les exhibitions, l'accueil fut aussi bienveillant que la première fois, il y eu également des contacts de la part de mecs dans la même conformité que moi, avec des messages de "rationnalisation" destinés à allèger ma peine...

 

Bref, en un an l'audience n'avait pas variée dans ses réactions, mais moi j'étais bien plus mal en point qu'auparavant...

 

o O o

 

Rien ne m'obligeait à publier des photos sur un site d'exhib, rien ne m'obligeait à claironner un rôle que je n'ai jamais tenu qu'en fantasmes - même si je desire ardemment le vivre au moins une fois - rien ne m'obligeait en fait à me mortifier en agissant de la sorte...

 

Mais mon sexe est si petit, l'ennui dans ma vie est tellement grand...

 

fantaisies-erog-3b.jpg

 


Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Exhib - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 24 avril 7 24 /04 /Avr 15:40

Un

Il y a quelques années, à l'occasion d'une nouvelle traduction en français des œuvres de Sigmund Freud, j'avais lu qu'il n'avait jamais employé le mot « fantasme », et que ce « concept » de fantasme, qui nous hante depuis avec une sorte de véhémence fébrile, aurait été mieux rendu dans notre langue par le mot « fantaisie », ce qui est déjà moins difficile à porter, et à supporter.

Mais parler de « Freud », de « fanstasme », ou même de « fantaisie », voilà une façon bien affectée de débuter un blog de cul...

Par fantaisies en rut mineur
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