Samedi 18 mai 6 18 /05 /Mai 16:25

Ça y est ! J'ai trouvé mon Maître !

 

(enfin, j'espère, car la relation est encore fraîche)

 

Après m'être inscrit sur un site spécialisé en esclavage (dans lequel je n'ai eu aucun contact) j'ai passé une annonce sur un site de cul un peu plus généraliste et un peu plus « soft ». Mon annonce était rédigée de sorte à susciter des vocations de maîtres pas trop exigeants...

 

Je me suis présenté comme totalement débutant, ayant horreur de la violence physique et désirant garder secrète ma démarche (je ne tiens pas à être la risée de mon entourage, la soumission sexuelle n'est pas ce qu'on appelle une activité valorisante...).

 

A mon grand étonnement j'ai reçu plusieurs réponses... Plusieurs réponses d'un site non spécialisé « SM », alors que personne ne s'était manifesté dans le premier site...

 

Plusieurs réponses plutôt instructives : en grande majorité autoritaires et sans aucun lien avec ce que j'avais écrit...

 

J'ignore où se « forment » ces prétendus maîtres mais on percevait dans leurs réponses mal écrites tout le folklore stupide du monde SM, et un mépris, une ignorance ou une indifférence totale à mes souhaits pourtant clairement exprimés.

 

On attendait de moi soumission sans réserve, on m'intimait des ordres dès la première prise de contact et on balayait par avance toute réticence que je pourrais éprouver : je voulais être soumis, non ? Alors que j'obéisse et que je ferme ma gueule !

 

Un correspondant fut plus subtil et nettement plus adroit... Au lieu de se la jouer petit chef il se décrivit comme quelqu'un d'ouvert, respectueux, bi, un brin dominateur (un brin seulement ! ) et à la recherche d'une relation discrète car étant marié... Il m'envoyait également une photo de lui, comme je l'avais demandé dans mon annonce.

 

Je lui répondis, trop vite je crois... Quelqu'un qui vous parle comme à un homme et pas comme à un chien, ça ne laisse pas indifférent... Au passage, je comprends pourquoi les femmes sont plus sensibles à la délicatesse qu'à la grossièreté... Serais-je une femme ?

 

Je lui répondis trop vite car j'oubliais de préciser l'étendue de mon ignorance et l'ampleur de mes limites, je ne formulais que celles qui me paraissaient les plus évidentes, en en oubliant d'autres pourtant aussi essentielles.

 

Mon futur Maître me répondit courtoisement que ce que je lui décrivais le tentait énormément, qu'il saurait allier autorité, respect et discrétion dans notre relation.

 

Je lui demandais alors si je devais me mettre à sa disposition... et son ton changea aussitôt, passant de courtois à autoritaire et déterminé...

 

J'étais désormais son soumis, tout ce qui tournait autour de ma sexualité, y compris avec ma femme, je devais lui demander l'autorisation et lui dire ce que j'avais fait ou ce que je ferais. Ses ordres ne se contestaient pas...

 

Cela me fit l'effet d'un coup derrière la tête...

 

Je me voyais comme un simple jouet sexuel qui serait mis à sa disposition lors de rencontres furtives, il étendait en fait son emprise jusque dans l'intimité de mon propre couple... Je ne pouvais plus faire l'amour à ma femme sans qu'il ne m'y autorisa au préalable...

 

Je ne pouvais bien évidemment pas en parler avec ma femme, et elle constaterait forcément un changement dans mes élans... Comment le lui expliquer ?

 

 

Curieusement, une telle injonction de la part de quelqu'un avec qui je n'avais échangé que trois e-mails et qui ne devrait, objectivement, n'être rien pour moi, me subjugua...

 

En lui demandant si je devais me mettre à sa disposition, il m'avait répondu sans ambiguité, et sans appel. J'aurais pu l'envoyer ballader... Mais je ne le fis pas, au contraire, je lui donnai du « Très humblement », du « Votre soumis »... J'usai de mots et de tournures d'esprit, certes un peu ridicules, mais que je trouvais très adaptées au contexte.

 

Mais les mots, chez moi, font de l'effet... Une sorte de méthode Coué... La parole libère dit-on, la mienne m'enfermait.

 

Tout en l'informant de mon trouble, je lui fis part de mon acceptation.

 

Et cette décision me libéra...

 

Je n'avais jamais ressenti une telle sérénité : en quelques jours quelqu'un avait pris un ascendant non négligeable sur moi. Je m'en réjouissais au lieu de m'en désoler. Je n'avais plus besoin de penser. Ma bite et mon cul étaient pris en charge...

 

Plus la peine de penser à Angelina Jolie, à Christine Boutin ou à ma DRH pour me mettre en train, plus la peine de penser que j'allais encore caresser les mêmes sillons, recevoir les mêmes caresses en retour, plus la peine d'essayer d'explorer le corps de ma femme que je connaissais par cœur bien que, les années aidant, ses contrées devinssent plus vastes, je ne ferais plus l'amour par obligation mais avec autorisation... Avec sur moi le regard d'un tiers beaucoup plus agréable que celui qui regardait Caïn...

 

A se demander si ce Maître n'allait pas compenser le regard et l'attention que je n'avais eus de la part de mes parents...

 


 


 


 


 


 


 


Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : SM
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 28 avril 7 28 /04 /Avr 14:49

Ce sont les articles marqués "Exhib" qui attirent le plus de visiteurs sur ce blog...

 

C'est sans doute par ce mot-clé que vous avez atterri ici... Bienvenu les gars ! J'adore vous imaginer en train de vous repaître d'images d'anatomie, j'adore vous imaginer en train de rigoler lorsque vous voyez ma petite bite (Ça va ? Rassurés quant à la taille de la votre ?). J'adore vous imaginer vous apitoyer peut-être sur mon compte :

 

- Le pauvre ! Il doit être complexé !

 

Je confirme : je suis complexé. Au boulot je refuse d'ailleurs toutes les aventures avec mes collègues féminines, elles parlent toutes entre elles, pas envie que toute la boite sache comment je suis mal monté.

 

Jusqu'à présent, j'exhibais ma bite minuscule sur un site d'exhib spécifiquement dédié aux portions d'anatomie.

 

Sur ce site on pouvait voir des gros plans de bites, des gros plans de fesses, des gros plans de poitrines et de leurs seins, des gros plans de torses dénudés... Que des morceaux choisis, sans doute parmi ceux considérés comme les plus demandés (je n'y ai jamais vu de gros plans sur les coudes, les chevilles, les genous ou l'arrière des oreilles).

 

Un site à l'image des boucheries d'antan, sur les murs desquelles étaient placardées des silhouettes de bovins avec la cartographie de leurs meilleurs morceaux.

 

Mais là, vous êtes sur mon blog.

 

Là, vous, en ce moment, vous êtes chez vous, vous effacez l'historique de navigation après chaque visite, de peur que votre entourage ne sache concrètement à quels fantasmes vous carburez. Vous repartez d'ici déçus, ou soulagés, ou alors encore plus frustrés.

 

Et c'est moi qui fournit la (petite) matière première...

 

J'ignore qui vous êtes, d'où vous venez et à quoi vous ressemblez.

 

Vous ne connaissez de moi que ma bite et ma prose, qui se perd en méandres narratifs exprès pour vous faire payer votre pressante envie de zapper vers les illustrations. C'est moi qui vous mène par le bout du nez.

 

Soudain... *

 

Patatras !

 

Un "beau" jour, le site d'exhib refuse des nouvelles photos de ma petite bite, sans m'expliquer pourquoi (on ne va quand même pas s'emmerder à perdre du temps pour des mecs qui n'osent même pas montrer leur tronche ou signer de leur vrai nom !).

 

Coup dur, blessure d'amour-propre difficile à cicatriser... J'utilisais un site où je pouvais assouvir à peu de frais et sans conséquences mes fantasmes d'exhib, voir les commentaires des mecs qui s'excitaient sans originalité sur ma bite, et on m'en refuse soudain des publications...

 

Alors j'ai viré tous mes albums, une quarantaine de photos à peu près , et presqu'autant de commentaires sans lendemains auxquels personne n'aura plus accès.

 

Puis je me suis dit « Puisqu'on vient sur ce blog fantaisies.erog pour voir une petite bite (c'est ce que m'indique les statistiques sur les mots-clés), je vais publier mes albums de petite bite ici. Au compte-goutte, bien sûr »

 

Voici l'album le plus ancien :

 

fantaisies-erog-1-b.jpg

Ma bite. Voilà... Pas plus de deux doigts en longueur...

 

 

 

fantaisies-erog-2-b.jpg

C'est là dedans qu'elle vit. Je peux entrebailler la porte, personne ne la verra :-(

 

 

 

fantaisies-erog-3-b.jpg

Vue de haut.

(Pas trop haut quand même, on ne verrait rien :-()

 

 

 

fantaisies-erog-0134-2-b.jpg

 

Deux doigts suffisent pour me masturber...

 

 

Prochains albums : bientôt ?

 

Vous avez une petite bite et voulez que le monde entier la voit ? Envoyez-moi vos photos !

 


 

* Soudain : tous les mauvais récits de blog contiennent ce mot. "Soudain ! ", ou comment feindre le suspens haletant à peu de frais.

Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Exhib
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 27 janvier 7 27 /01 /Jan 18:00

C'est entendu, j'ai un petit pénis.


Si petit que je me demande l'effet qu'il ferait s'il était vu de tous. Dans la vie, les mecs qui ont un gros pénis, ou un long pénis semblent avoir plus d'assurance. Moi, j'ai un petit pénis.

 

Les mecs qui ont un gros pénis, il est tellement gros qu'il semble occuper toute la place dans leur cervelle. Il serait le sésame leur ouvrant toutes les portes. Et ils sont très étonnés qu'elles ne s'ouvrent pas toutes, ou qu'on ne leur accorde pas toute l'attention qui leur serait due du fait de la taille de leur biroute.

 

Moi, avec mon petit pénis, on pourrait penser qu'il occupe une toute petite place dans ma cervelle. Or, vu le nombre de billets que je lui consacre, on voit bien que ce n'est pas le cas !

 

Je pourrais tirer parti de cette petite taille, pour m'éviter sa contemplation bitocentrique, par exemple. Mais ce n'est pas le cas.

 

Alors je vais aller plus loin : je vais montrer mon pénis à autrui en "séances privées". Je publierai des photos de ma petite bite sur des sites cochons et je dirai : "Vous la voulez en vrai ? Ecrivez-moi et je viens vous la montrer chez vous ! "

 

J'irai chez les gens, je me déshabillerai, ou au moins baisserai mon pantalon, et je montrerai "en live" mes 3 petits centimètres de bite au repos...

 

Et je regarderai la tête qu'ils feront...

 

Bien sûr, j'ai envie que ma petite bite les fasse rigoler. J'ai envie qu'ils aient envie de se moquer. J'ai envie qu'ils soient rassurés quant à la taille de leur bite à eux...

 

Bref, je veux ressentir la satisfaction de déclencher chez eux les réactions que j'aurai prévu...

 

Et si ce sont des femmes qui veulent voir ma bite en vrai ?

 

Je n'y crois pas trop.

 

Ce n'est pas que j'idéalise les femmes mais je ne les crois pas réellement intéressées par mater la bite d'un mec. La toucher, la caresser, la sentir en elles sans doute - elles qui ne connaîtront jamais la sensation d'être en érection - mais regarder juste pour regarder...

 

Mais... Si ce sont des femmes qui veulent la voir en vrai ?

 

Eh bien... J'espère qu'elles seront nombreuses. J'espère que je serai dans la situation d'une des images qui me fait bander. Peut-être pas attaché et traîné devant elles, mais au moins humilié sous leurs regards goguenards...

 

fantaisies-6.jpg

 Allez ! Une dernière pour la route...

 


Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Exhib
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 13 janvier 7 13 /01 /Jan 18:09

Une de mes activités passées sur internet consistait à "collectionner" des images de cul, les prendre sur des sites et les stocker sur mon disque dur. C'est meilleur de les avoir sur son disque dur, plutôt que sur des sites ou des blogs dont on ne connaît pas la perrenité ou le devenir, elles sont ainsi consultables immédiatement quand pointe l'ennui, même si leur force évocatrice s'émousse au fil du temps (il faut alors les garder sous le coude plus longtemps=. Et essayer de s'inventer des fantasmes entretemps, pour nourrir la libido et intensifier l'orgasme solitaire.

 

Sans doute dû à mon passé de documentaliste, ces images de cul, je les ai regroupées par thèmes. Ces thèmes, décomptés, se résument à quatre... Mon éventail de fantasmes n'est finalement pas si étendu que ça, surtout que pour certaines images, j'ai hésité à les classer dans une catégorie plutôt que dans une autre.

 

Quatre thèmes donc, tous en rapport avec la souffrance ou l'humiliation. Rêverais-je de souffrir ou d'être humilié ? Oui, c'est certain. En tout cas, je rêve de l'être plus qu'au cours de mon travail salarié, durant lequel la Loi me protège normalement des abus des petits chefs et autres entrepreneurs de droit divin, ces seigneurs contemporains de pacotille. 

 

Quatre thèmes, quatre dossiers dans mon disque dur :

  • Cravache
  • Electro-torture
  • Exhib
  • Supplice

La catégorie Supplice contient le plus d'images. Certains d'entre eux pourraient sembler ne pas en être, comme celui-ci :

 

fantaisies.erog.supplice-1

 

Mais si j'étais dans cette situation, ce n'est pas la fellation qui me ferait frémir, c'est simplement le fait d'être nu et exhibé, impuissant, à deux femmes. Tout simplement parce que j'ai honte de mon corps, j'ai honte de mon petit sexe, je ne suis pas l'homme svelte et musclé que l'on voit dans cette image, je suis juste un prétexte à moqueries.

 

Dans cette catégorie Supplices, deux images remportent la palme, ex-aequo, parmi celles qui me font le plus d'effet, visionnage après visionnage :

supplice-1-exaequo-copie-1.jpg


 

supplice-1-exaequo.jpg

 

C'est en fait la première qui "me fait bander" le plus. On y retrouve tous les "clichés" concernant la femme, sinon "dominatrice" du moins joueuse :

 

  • elle a une jupe courte,
  • un décolleté sobre mais suffisament évocateur avec son vêtement à même la peau,
  • des cheveux courts aussi,
  • un masque qui ne cache rien d'un air mutin,
  • et bien sûr, les incontournables talons aiguille...

En fait, la femme je m'en fous, dans mes fantasmes elle ne sert que comme objet de terreur et d'humiliation.

 

C'est la position de l'homme qui m'intéresse. Il est entravé, il est dans une situation inconfortable, il a les fesses rouges à force d'avoir été cravaché, on ne voit pas son sexe (ça me laisse un "espoir" quant au mien) mais il est cependant exhibé au regard de cette femme dont il ne connaîtra jamais l'identité à cause du masque, alors qu'elle a une pleine et entière connaissance de lui...

 

C'est ce déséquilibre qui m'émeut le plus. Je me suis souvent imaginé nu devant des inconnues. Pas une inconnue - devant laquelle être nu ne serait qu'une simple petite exhibition sans réelle conséquence - mais plusieurs inconnues, devant lesquelles l'humiliation serait énorme, décuplée par le nombre de spectatrices et la multiplicité de leurs réactions (bien évidemment hostiles, narquoises ou moqueuses...).

 

Parfois, lorsque je suis nu chez moi, je m'imagine entrant dans une pièce où se trouveraient plusieurs personnes. Je dois avoir beaucoup d'imagination car je sens alors mon coeur palpiter plus que de raison à cette simple évocation...

 

La seconde image , je l'ai collectée plus tard. Là aussi on retrouve tous les ingrédients qui me font fantasmer. La femme, sa tenue, ne jouant qu'un rôle secondaire.

 

o O o

 

Dans la catégorie Exhib, une image m'a longtemps fait fantasmer :

 

exhib-avant.jpg

 

Inutile d'épiloguer sans fin, vous devriez avoir compris pourquoi :-)

 

Mais la palme revient à cette image-ci :

 

exhib-palme.jpg

 

Le dessin est moche, le trait est laid, les femmes sont outrancières dans leur aspect comme dans leur tenue, mais la situation me fait terriblement bander...

 

o O o

 

Reste deux catégories, Electro-torture et Cravache.

 

La plus brève : Electro-torture. Une seule image :

 

electro-palme.jpg

 

Comme pour les autres images, ce qui me fait bander c'est l'attitude du mec : tout musclé qu'il soit, il est impuissant, il est apeuré, il hurle sa peur...

 

o O o

 

 

Dans mon dossier Cravache, il y a des images avec des fouets, avec des cravaches, avec des balais...

 

J'aime bien ces trois-là :

 

cravache-palme.jpg

 

L'idée que cette femme se caresse et se donne du plaisir sans que j'y sois de mes mains...


 

cravache-2.jpg

 

Être puni... Être puni pour n'avoir rien fait de sa vie, être puni pour n'être qu'un fantasmeur incapable, être puni pour n'être qu'une merde indigne de vivre et d'attention...


 

cravache-3.jpg

 

La promesse du fouet si l'on n'est pas à la hauteur...

 

La taille de mon sexe en érection ne sera jamais celle-là... Le fouet me sera donné.

 

o O o

 

J'ai souvent rêvé de ces situations, elles me servent d'adjuvants lors de mes plaisirs solitaires. Je ne crois pas être capable cependant d'en supporter le dixième dans la réalité, la peur du scandale et le suicide social qui s'en suivrait si j'étais "démasqué"...

 

Finalement, ces images, mes fantasmes ne servent qu'à expulser avec fracas mes peurs et mes angoisses, pour que rien ne change après.

 


Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : SM
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 22 septembre 6 22 /09 /Sep 12:30


Plus rien, il n'y a plus rien. Ni envies, ni fantasmes, ni désirs, c'est le calme plat.

Ce qui m'excitait naguère me laisse froid aujourd'hui.

On a tous envie d'être aimés paraît-il. Comme je ne me trouvais pas aimable, j'ai décidé de m'avilir. Puisque je n'avais rien à apporter, j'ai décidé de m'offrir.

Je me suis proposé comme "soumis", je me suis publiquement humilié pour susciter l'intérêt, le sarcasme, l'ironie et l'envie de m'avilir davantage. En vrai, en face à face, face à mon corps nu, offert, exposé et mutilé, pas par écran interposé.

J'ai voulu approcher, éprouver le point de non retour, que l'on brise à jamais ma "dignité", j'ai voulu être un objet qu'on maltraite, j'ai voulu qu'on expose mon intimité à tous les regards, puisque c'est là, dit-on, que réside le dernier rempart de l'individu, j'ai voulu qu'on se rit de moi, qu'on moque ce triste et banal individu qui n'a aucune gloire, si infime soit-elle, à tirer de son existence.

J'ai voulu exister par la plus mauvaise des façons : être objet de dérision et ne plus pouvoir relever la tête à cause de ma honte de m'être donné, susciter le mépris, à défaut de savoir susciter l'admiration.

Même ça je l'ai raté...

Je n'ai même pas su intéresser qui que ce soit, je n'ai convaincu personne d'aller au-delà du clavier, je n'ai convaincu personne de me convoquer pour déchiqueter le peu d'amour-propre qui me restait...

 

bound-in-public-1-copie-1.png

Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Envie de mourir
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Mon twitter

Recherche

Calendrier

Novembre 2025
L M M J V S D
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
             
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés