Envie de mourir

Lundi 22 juin 2015 1 22 /06 /Juin /2015 18:24

Je me suis longtemps posé la question de savoir si j'étais homo ou bisexuel. Bien que je pense être bisexuel je n'ai en réalité toujours pas tranché.

 

En revanche, ce que je sais, c'est la peur que j'éprouve à mettre mon pénis dans un vagin.

 

Vous comprendrez aisément pourquoi, avec cette photo qui résume bien l'idée que je me fais du sexe féminin :

 

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Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Envie de mourir
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Samedi 22 septembre 2012 6 22 /09 /Sep /2012 12:30


Plus rien, il n'y a plus rien. Ni envies, ni fantasmes, ni désirs, c'est le calme plat.

Ce qui m'excitait naguère me laisse froid aujourd'hui.

On a tous envie d'être aimés paraît-il. Comme je ne me trouvais pas aimable, j'ai décidé de m'avilir. Puisque je n'avais rien à apporter, j'ai décidé de m'offrir.

Je me suis proposé comme "soumis", je me suis publiquement humilié pour susciter l'intérêt, le sarcasme, l'ironie et l'envie de m'avilir davantage. En vrai, en face à face, face à mon corps nu, offert, exposé et mutilé, pas par écran interposé.

J'ai voulu approcher, éprouver le point de non retour, que l'on brise à jamais ma "dignité", j'ai voulu être un objet qu'on maltraite, j'ai voulu qu'on expose mon intimité à tous les regards, puisque c'est là, dit-on, que réside le dernier rempart de l'individu, j'ai voulu qu'on se rit de moi, qu'on moque ce triste et banal individu qui n'a aucune gloire, si infime soit-elle, à tirer de son existence.

J'ai voulu exister par la plus mauvaise des façons : être objet de dérision et ne plus pouvoir relever la tête à cause de ma honte de m'être donné, susciter le mépris, à défaut de savoir susciter l'admiration.

Même ça je l'ai raté...

Je n'ai même pas su intéresser qui que ce soit, je n'ai convaincu personne d'aller au-delà du clavier, je n'ai convaincu personne de me convoquer pour déchiqueter le peu d'amour-propre qui me restait...

 

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Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Envie de mourir
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Mardi 7 août 2012 2 07 /08 /Août /2012 13:00

Une collègue.

 

Habituellement, j'ignore mes collègues. Encore plus lorsqu'il s'agit de collègues féminines : l'entreprise dans laquelle je bosse est grande, les collègues sont nombreux, les collègues sont moins nombreuses.

 

Les premiers aiment courir après les secondes, font en sorte que cela reste discret, sauf lorsqu'ils obtiennent ce qu'ils désirent et là, évidemment, la discrétion n'est plus de mise, il faut claironner au mieux le résultat de ses conquêtes.

 

Le meilleur endroit pour claironner reste les vestiaires, puisqu'ils ne sont pas mixtes, les mecs se retrouvent entre eux, loin des oreilles indiscrètes et, parmi sourires satisfaits et commentaires égrillards, tout le monde peut apprendre qui a baisé qui et aussi, parfois, comment.

 

Le bon coup se reconnaît à l'expression Putain ! Elle est bonne en plus ! Les coups plus ordinaires se reconnaissent à l'absence d'exclamation. Le plus souvent, il n'y a pas trop d'exclamations.

 

On croise les collègues tous les jours, le boulot fait qu'on se déplace souvent dans la boite, alors il est facile de sonder, de partir en chasse, de revenir avec le sourire de celui qui flaire la bonne opportunité...

 

Je n'aime pas les femmes, je sais comment elles parlent des mecs entre elles, cela n'a rien à envier à ce que les mecs disent d'elles entre eux. Quant à avoir une aventure au boulot,franchement, je n'ai pas envie que toute la boite apprenne tôt ou tard comment je suis conformé...

 

Un matin, sur le parking où elle venait de se garer, une collègue bien plus jeune que moi m'adresse la parole. Nous étions un lundi et, par conséquent, l'entrée en matière fut le déroulement du week-end précédent...

 

Je m'étonnais qu'elle m'adressât la parole puisque, comme je l'ai dit, j'ignore mes collègues et mes collègues féminines encore plus. Je répondis de façon à la décourager puis, après un échange de deux ou trois banalités la laissais en plan en accélérant le pas vers notre bâtiment, sans les salutations d'usage...

 

Depuis des mois, ma vie est un ennui et le travail peine à m'endormir. Je l'exécute comme un automate, j'égrène mentalement les heures qui passent, les demi-journées qui passent, les jours qui passent, j'aborde les week-end sans impatience et sans joie, et le même cycle recommence semaine après semaine.

 

Cette collègue du parking, je l'avais remarquée, elle travaille avec une ancienne coéquipière. Comme dans toute entreprise, les potins servent de carburant aux conversations, qui sait si ma coéquipière, à qui je m'étais quelques fois confié, ne lui aurait pas dit à quel point ma vie était vide de sens et de sensualité ?

 

Donc, je me fais chier, je montre ma bite sur des sites d'exhib pour passer le temps, j'écris un blog que personne ne lit pour passer le temps, et ce qui devait arriver arriva : je me suis mis à fantasmer sur la collègue du parking...

 

Fantasmer sur une nana qui, parce qu'elle avait échangé trois banalités avec moi alors qu'il est de notoriété publique que j'évite tout le monde, devait forcement s'intéresser à moi d'une façon ou d'une autre...

 

Alors qu'il se pourrait qu'elle soit simplement sociable, un truc que je ne sais pas reconnaître quand ça arrive, tellement j'en suis loin.

Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : Envie de mourir
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