Samedi 26 octobre 2013 6 26 /10 /Oct /2013 17:45

Il est de rares moments que je passe seul.

 

Et que faire lorsque je suis seul ? Perdre mon temps sur des sites de cul ?

 

Perdre mon temps sur des sites de rencontres spécialisés, genre SM, où tout le monde il est vilain tout le monde il est méchant, mais où rares sont ceux qui passent aux actes ?

 

Eh bien non. Quand je suis seul... Je me prend en main et... je me fouette !

 

« On n'est jamais si bien servis que par soi-même » avais-je eu l'occasion de lire dans un manifeste en faveur de l'onanisme.

 

L'auto-flagellation est une forme d'onanisme...

 

Les coups que je me donne m'excitent, me ravissent, me plongent dans les délices de mon enfance, lorsque c'était mon père qui me tabassait et que, terrorisé, je hurlais à sa clémence.

 

Maintenant c'est moi qui dose la violence que je m'inflige, qui choisit où portera le fouet, s'il me pince, s'il me brûle ou s'il me caresse.

 

A la seule perspective de me fouetter, je suis presqu'en transe...

 

Je commence d'abord par me deshabiller, rien de tel que d'être nu et vulnérable, je sors mes cravaches de leur cachette, m'allonge dans le noir à moitié sur mon lit, fesses offertes et genous à terre, exposé aux regards d'une assistance imaginaire, je prends la cravache, cingle vers mes fesses, mon dos, mes flancs, et le coup s'abat, plus ou moins à l'endroit espéré, ce qui renforce l'idée que ce n'est pas moi le maître de cérémonie...

 

Mon érection hésitante du début s'affirme et chaque coup, loin de l'affaiblir, la renforce encore et encore. Chaque coup me coupe le souffle, m'intimide, m'humilie... Et c'est moi qui me les donne... Je suis presque mûr pour passer à la deuxième étape.

 

Je me retourne, m'allonge confortablement sur le dos, j'écarte mes jambes, ferme les yeux pour mieux m'imaginer aux regards des autres, mon érection est on ne peut plus ferme, je me fouette alors le sexe, l'entrejambe, les cuisses, toutes ces zones où j'adore habituellement recevoir des caresses...

 

J'alterne les cravaches, l'une se termine par une claquette, l'autre par une fine lanière. La lanière est la plus douloureuse, un simple coup, même donné sans force, peut être insupportable. Etant dans le noir et ne sachant jamais très bien où elle peut tomber, j'appréhende les coups sur mon gland dépourvu de prépuce protecteur...

 

La claquette est plus bruyante mais bien moins doulouresue, je n'hésite pas à me frapper la verge avec, les testicules, les parties les plus sensibles de mon anatomie.

 

Parfois je me "rate", je tape plus fort que je n'aurais voulu, ou je tape à des endroits particulièrement sensibles... Paradoxalement, l'atroce douleur qui en résulte me rassure : je ne suis pas sous le joug d'un maître déchaîné que je ne contrôle plus et dont je pourrais redouter la fureur, je suis juste sous mes propres coups, je peux tout cesser à l'instant.

 

Mais la douleur finit par s'estomper, je reprends alors mes coups, faiblement au début puis de plus en plus fort.

 

J'en arrive à un tel degré d'excitation que je songe bien évidemment à finir par me masturber, dans l'espoir d'un orgasme démesuré...

 

Hélas, je ne peux à la fois me masturber et me fouetter. L'excitation retombe quand les coups cessent, l'éjaculation arrive bien sûr, mais elle est fade, insipide, sans consistance à côté de ce que je viens de m'infliger.

 

ll ne me reste plus qu'à m'essuyer, ranger mes jouets et tenter de reprendre une activité normale.

Par Fantaisies en rut mineur - Publié dans : SM
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Mon twitter

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés