Fantaisies en rUt mineur

Passées les présentations et les politesses, les choses pouvaient enfin commencer sérieusement. Mon Maître se fit plus pressant :

Bonjour soumis

 

Des a présent je suis ton maitre et sache rien ne te sera impose mais plutôt fait avec ton accord.

 

Oui je comprends bien ta situation et c'est vrai il ne faut pas laisser de trace de ton maitre sur ton corps.

 

Moi aussi je ne peux recevoir pour les memes raisons que les tiennes.

 

J'ai du temps libre en semaine et pas le soir.

 

Tu es mon soumis et tout ce que qui tourne autour de ta sexualite y compris avec ton epouse tu dois me demander l'autorisation et me dire ce que tu as fait ou ce que tu feras.

 

Un ordre ne se conteste pas.

 

Ton maitre

 

Ah la douche froide ! Y compris pour baiser avec ma femme, je devais demander l'autorisation... Moi qui pensait pouvoir dissocier les deux activités...


On pourrait se dire : « Mais qu'en saurait-il ? Je n'ai qu'à baiser avec ma femme quand ça me chante, et ne rien lui dire. Ou faire semblant de demander, pour qu'il croit que je lui obéis »...


Mais curieusement, je reçus cet ordre d'abord dans le creux de l'estomac (comme un coup de poing) puis avec une certaine jubilation : j'étais réellement en train de remettre ma sexualité entre les mains d'un tiers dominateur... Aussi étrange que cela puisse paraître, savoir que j'avais ce regard sur moi, c'était extrêmement jouissif...

 

Délicieusement jouissif...

 

Mon Maitre ne m'avait pas encore vu, il ne m'avait pas encore touché, et j'étais pourtant déjà presque en transe...

 

Je me devais cependant de lui être honnête, et lui faire part de mes sentiments était ma façon de me soumettre davantage :

Oups ! C'est rude :-(

 

Je ne pensais pas qu'il y aurait des répercussions y compris dans ma sexualité avec ma femme...

 

Dans mes limites, je n'avais pas mentionné « pas de répercussions sur ma vie "privée", sociale ou professionnelle », c'est un oubli regrettable de ma part car je pensais que cela allait de soi étant donné la discrétion qui devait présider cette relation, j'espère que vous respecterez au moins les deux derniers domaines. La soumission, cette démarche que j'entreprends, n'est pas quelque chose de "reconnu" ou de valorisé, je ne veux pas que cela se sache et être socialement mort ou la risée de mon entourage :-(

 

Je me permets de relever une incohérence entre le début de votre e-mail et sa conclusion : si rien ne me sera imposé, comment "contester" un ordre ?

 

En plus de mes actes, dois-je également vous faire part de mon "état d'esprit" ? Je dois vous avouer que votre e-mail de réponse à mon annonce m'avait beaucoup impressionné, et le ton que vous prenez depuis me subjugue et me trouble à la fois.

 

Dans l'attente de vos ordres,

 

Très humblement,

 

Votre soumis.

Je me confessais presque. En tout cas, davantage que je ne l'aurais fait à un prêtre. Je verrais bien ce qu'il me répondrait mon Maitre.

 

Et je terminais cette journée avec un drôle de sentiment : je ne toucherais pas à ma femme, puisque je n'avais pas eu l'autorisation expresse de mon Maitre...

 

A suivre...

Sam 24 aoû 2013 Aucun commentaire